On cherche toujours un responsable de la naissance de la nouvelle, nouvelle, nouvelle, chanson française. Nul doute que Thomas Fersen y a été pour quelque chose. Il ne tient peut-être pas à endosser la paternité et de la vieille dame, et de ses jeunes collègues ; disons plutôt, alors, qu’il a renouvelé l’art mineur, y a glissé des folies, des fables, des noirceurs, des bêtes pas bêtes, des hommes bizarres, des femmes fatalement fatales, et des ukulélés. Au menu de cette soupe noire, une demi-douzaine de sketchs inédits en vers, des chansons nouvelles, des chansons de son dernier album « Je suis au paradis » et de plus anciennes qui ont fait son succès.